• 11 mars 2023 – L’Olympia – Paris
• Texte et photos © Patryk Rivet
Merci à Zoé Lemaire de Verygroup pour l’accréditation et à l’Olympia et ses équipes pour leur accueil
Here Comes The Men In Black !
L’Olympia affiche complet ce samedi soir pour accueillir les inclassables et légendaires THE STRANGLERS accompagnés de BROTHER JUNIOR en première partie.
18h30 : Ouverture des portes avec déjà bon nombre de fans dans la rue, impatients d’admirer Jean-Jacques Burnel et sa bande dans cette salle mythique, théâtre de leur dernier passage sur scène dans la capitale en novembre 2019. Mais avant d’assister au spectacle, les Marseillais de BROTHER JUNIOR nous ferons l’honneur de nous faire découvrir leur Indie Rock en formation Power trio avec Julie Blasco à la batterie, Jean Greco à la basse et Jullien Arniaud à la guitare et Chant. Une belle découverte pour le public Parisien que ce trio plein d’énergie qui aura bien su chauffer la salle. Les applaudissements fournis après chaque morceau en sont la preuve. A la fin de leur Set, après leur accrocheur « I Deserve Love » (allez voir le clip sur Youtube, très drôle) les artistes nous témoignèrent chaleureusement leur reconnaissance en remerciant copieusement l’Olympia et toute son équipe ainsi que les Parisiens pour les avoir reçu « comme s’ils n’étaient pas Marseillais ! » dixit Jullien Arniaud.
Leur joie et leur bonheur communicatif faisait plaisir à voir. Bravo à eux et merci pour cette superbe prestation et ce malgré le manque d’éclairage qui laissait trop souvent Julie se déchainer sur sa batterie toute seule dans l’ombre.
Brother Junior a sorti un EP de 6 titres intitulé « Beginner’s Luck ».
Retrouvez l’actualité de Brother Junior sur leur page Facebook :
https://www.facebook.com/brotherjuniorbrotherjunior










21:00 Soit un quart d’heure avant l’heure prévue de leur entrée sur scène, raisonne « Waltzinblack » dans les enceintes. Place aux STRANGLERS, qui, depuis leur début en 1974 du côté de Guildford, a une cinquantaine de kilomètres au sud-ouest de Londres, se sont essayés à plusieurs styles. Rock, Punk, new wave, Jazz, Reggae etc.…avec toujours un énorme succès. Pas moins de 18 albums Studio et 15 Live à leur actif dont plusieurs disques d’or, de platine, d’argent. « Dark Matters », leur dernier album est sorti en septembre 2021. On y retrouve bien évidemment les nappes de synthés qui sont un peu la marque de fabrique du quatuor. Cette soirée s’annonce être un judicieux mélange des succès historiques et de titres de leur dernière mouture, de quoi ravir les fans de toutes les périodes. Fans venus en masse ce soir car l’Olympia est plein à craquer.
A peine entré sur scène, JJ Burnel nous parle du « massacre » des Anglais au rugby quelques heures auparavant. Ce qui mets en joie une partie du public, mais pas la totalité, beaucoup de Britanniques présents ce soir, des fans suivant la tournée Européenne. Ils se consoleront bien vite avec le concert de leurs idoles.
Les titres vont s’enchainer à vive allure, pas de temps mort entre les chansons, cadence nous rappellant que les Stranglers n’ont rien perdu de leur énergie, et peu d’échange avec le public durant une bonne partie du set. La moitié des morceaux joués ce soir (12/24) est extraite des 3 premiers albums, preuve s’il en était que cette période fût riche en tubes et très prolifique pour le groupe. Peu de mouvements sur scène ni d’échanges entre JJ Burnel et Baz Warne mais l’énergie dégagée par la musique des Stranglers suffit amplement à faire vibrer la salle. A ce sujet, lors de mon shooting dans le « Pitt photographes » sur les 3 premières chansons, j’avais l’impression d’être sur un trampoline tellement le sol bougeait sous les sauts des spectateurs. Au milieu du Set, « Always the Sun », « Peaches » et « Gloden Brown » firent trembler les murs de la salle tant la foule chantait. Petite pause fraîcheur pour les musiciens, JJ Burnel sur un ton provocateur comme lui seul en a le secret, nous rappelle que nous public, « n’avons pas le droit de rentrer de bouteilles dans la salle » en portant sa bouteille à la bouche, Avant d’attaquer « Walk on By » incluant solo de clavier puis de guitare du plus bel effet. Beau geste de compassion de JJ qui viendra essuyer le crane de Baz juste avant « Hanging Around » engendrant un nouveau séisme dans la salle et ce jusqu’à la fin du concert.
Lors du premier rappel, JJ prend le micro pour nous expliquer que jamais de sa vie, il n’aurait pensé être encore sur scène à son âge (71 ans), que le passage et les traces du temps lui avaient inspiré « The Lines » qu’il interprètera à 2 guitares avec Baz dans une ambiance douce et feutrée suivie par « And If you should see Dave » en hommage à son ami de plus de 45 ans, Dave Greenfield dont la disparition l’a énormément touché, nous confie-t-il. Ce qui mettra un terme à ce premier rappel intimiste. JJ nous raconte avec son humour « So British » qu’avant d’être le plus grand groupe au monde, The Stranglers a fait ses débuts dans les Pubs Londoniens en jouant du Rock n’Roll et d’attaquer l’énergique « Go Buddy Go ». On terminera cette soirée d’Anthologie par le légendaire « No more Heroes ».
Quelle soirée, quel concert !! The Stranglers ont encore une sacrée pêche. Un grand merci à Christophe qui je sais, aurait bien aimé le faire celui-là 😉
Retrouvez les infos du groupe sur leur site




















Set-List :
Intro : Waltzinblack (1981 : The Gospel according to the MeninBlack) – 1 : Toiler on the sea (1978 : Black and White) – 2 : Duchess (1979 : The Raven) – 3 : Sometimes (1977 : Rattus Norvegicus) – 4 : Relentless (2006 : Suite XVI) – 5 : Nice ‘n’Sleazy (1978 : Black And White) – 6 : This Song (Discipless of Spess cover) – 7 : Never To Look Back (1990 : 10) – 8 : Always the Sun (1986 : Dreamtime) – 9 : La Folie (1981 : La Folie) – 10 : Peaches (1977 : Rattus Norvegicus) – 11 : Golden Brown (1981 : La Folie) – 12 : The last men on the Moon (2021 : Dark Matters) – 13 : (Get a) Grip (on Yourself) (1977 : Rattus Norvegicus) – 14 : Sweden (1978 : Black And White) – 15 : White Stallion (2021 : Dark Matters) – 16 : Walk On By (Burt Bacharach cover) – 17 : Hanging Around (1977 : Rattus Norvegicus) – 18 : Straighten Out (2001 : No More Heroes reedition) – 19 : Something Better Change (1977 : No More Heroes) – 20 : Tank (1978 : Black and White) Encore : – 21 : The Lines (2021 : Dark Matters) – 22 : And if you should see Dave (2021 : Dark Matters) Encore 2 : – 23 : Go Buddy Go – 24 : No More Heroes (1977 : No More Heroes)
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