Interview ARTWEG

“ Avant, tu appelais avec ton téléphone,
désormais c’est avec ta montre et tu regardes l’heure
avec ton téléphone. Y a un problème !” Akonit


Debout les zombies, il est temps de retrouver forme humaine ! Inoculez-vous le vaccin et réveillez vos esprits sclérosés et lobotomisés. Artweg et son monstre à deux têtes nous délivre un venin fédérateur, constructif et plein d’espoir pour l’humanité. Leur « Artcore », nouvelle forme d’art, vous redonnera les couleurs adéquates pour vivre votre vie en être humain libre de toute contrainte dictatoriale. La bienveillance du duo Mugen et Akonit est contagieuse et malgré les nombreuses prises de conscience, l’humour reste de rigueur. Partagez ce vaccin, c’est une nécessité pour notre planète !

Interview réalisée par Hugues Chantepie

Album : Dunk’N High
Label :
Juste Une Trace

Membres :
Mugen au chant
Akonit au chant
Yero à la guitare
Crusty à la batterie
Vlad à la basse

Tracklist :
01. Human Bomb
02. Tears from the Sky
03. The Witnesses
04. No Pain No Gain
05. Thanks for Nothing
06. Never Again
07. Evolution
08. artweg
09. Drunk N High
10. Under the Pressure
11. Nobody Crushes Me Down
12. United for the Earth

Pourquoi avoir fait le choix d’un tel mode d’expression artistique, le « rock », le metal, le « Artcore » ?
Akonit : 
en France, on aime bien ranger les groupes dans de petites cases. Avant, on nous classait comme hardcoreux mais comme nous ne faisons pas de hardcore, nous avons trouvé une parade avec le nom du groupe et « Art ». On souhaitait éviter les étiquettes, on joue seulement de la musique du monde. Coquillages et crustacés ! (rires)
Mugen : 
après, c’est un peu fort à la première écoute. Ce n’est pas dans l’esprit parc d’attractions ! Sérieusement, on aime bien la distorsion de guitare, les rythmes un peu nerveux et l’on s’est retrouvés à faire du rock’n’roll. L’idée première n’étant pas de faire sonner metal, hardcore, rock ou punk. Ce n’est pas du flamenco non plus, en tous les cas pas encore ! (rires)
Akonit : 
mais on y travaille ! (rires)

Depuis vos débuts, de quelle manière pensez-vous avoir évolué, musicalement et humainement ? Et depuis deux albums et un EP ?
Akonit : 
le groupe n’arrête pas d’évoluer. Humainement, ce n’est pas facile ! (rires) Ça évolue tout le temps, surtout depuis que l’on a Vlad à la basse. C’est vraiment intéressant de travailler de plus en plus en communion.
Mugen : 
on était tous potes, mais c’est encore plus fort aujourd’hui grâce à ce projet musical.
Akonit : 
et puis le clan s’est agrandi avec les techniciens, etc. Artweg, une réelle histoire de famille !

Quels ont été vos premiers contacts avec votre instrument, la voix ? Êtes-vous musiciens ?
Akonit : 
dans le groupe, on est seulement chanteurs. Après on fait du son divers et varié et je fais un peu de guitare. Mugen il fait… dis-le toi-même !
Mugen : 
pourquoi tu t’arrêtes quand tu parles ? Moi je bosse les paroles ! (rires)
Akonit : 
Mugen il fait surtout les blagues ! (rires)

Ah oui, seulement les blagues ? (rires)
Mugen : 
arrêtez de vous foutre de ma gueule tous les deux ! (rires) Je fais un peu de son sur ordinateur, mais il faut signaler que nous aimons beaucoup d’autres styles de musique.

Qu’est-ce qui vous a amené à chanter ? Comment vous êtes-vous retrouvés ?
Akonit : 
on a rencontré, écouté des groupes qui nous en ont donné l’envie. On ne se connaissait pas, mais on avait déjà l’envie de chanter ensemble. On a essayé de se faire embaucher par divers groupes cherchant des voix, mais ça n’a pas abouti.
Mugen : 
mais ça été tout de même une belle expérience. Je suis venu au chant car, connaissant mes envies, je m’y retrouvais beaucoup plus qu’en pratiquant un instrument.

Parlez-moi de votre façon de travailler…
Mugen : 
c’est simple, je fais tout et il se greffe ensuite derrière ! (rires)

Il faut bien un leader ! (rires)
Mugen : 
oui, c’est ça ! Il faut bien que quelqu’un fasse le taf ! (rires)
Akonit : 
ça dépend du morceau en fait.
Mugen : 
ça dépend beaucoup du feeling. Au niveau du texte et du son, on essaye de tous composer en collégial.
Akonit : 
ce n’est pas parce que l’on est les porte-paroles du groupe, les musiciens ont le droit de s’exprimer et ce regard extérieur est très important. Cette façon de procéder nous aide à faire évoluer les compos et à progresser au sein d’Artweg.
Mugen : 
cette méthode de travail enrichit énormément les textes, le thème général sur lequel tu bosses lorsque tu prends en considération ce que te disent tes musiciens. La cohésion c’est primordial.

Je trouve ça assez culotté et intéressant de mélanger le français et l’anglais dans un seul morceau… Pourquoi ce mélange des cultures ?
Akonit : 
eh bien, on est un groupe français, donc la langue de Molière est une évidence.
Mugen : 
et puis la première chose quand tu fais du rock’n’roll, c’est de chanter en anglais. Même si le français est magnifique au niveau de l’écriture, ce n’est pas facile à manier et il faut énormément de travail au niveau des textes et des mélodies pour ne pas frôler le ridicule. Travailler sur les deux aspects élargit notre diffusion également.

Vous avez des références en rapport à ce mélange des langues ?
Akonit : 
oui, nos parents, Absolute faisait déjà cela et il nous ont beaucoup influencés pour Artweg. Après, on ne le fait pas du tout de la même façon, mais les deux langues se répondent bien.
Mugen : 
il y a des groupes qui l’ont fait, de manière occasionnelle lors de featuring, mais en ce qui nous concerne, il faut absolument garder ce mélange culturel. C’est une vraie signature ! D’ailleurs, on a beaucoup travaillé l’articulation sur cet album, on a voulu être plus précis et être compris.

Quels défis particuliers avez-vous eu à relever avec ce nouvel album, « Drunk’n High » ?
Mugen : 
on a changé de bassiste entre le premier album et celui-là. Il fallait travailler de façon plus précise pour marquer cette nouvelle arrivée et passer de nouveaux paliers afin d’évoluer et progresser. Lorsque Denis est parti c’était un peu compliqué, car on sortait de tournée et notre premier album « Should We Get Violent ». On s’est donc posé des questions, pas sur notre devenir, mais sur la façon d’exploiter cet album, car je le trouve pas mauvais. Lorsque l’on a réussi à stabiliser Vlad dans le groupe, il a mis un an à s’adapter, ce n’était pas facile et réciproquement. On a aujourd’hui un line-up stable avec des gens motivés. Ça ne veut pas dire que j’aime ce bassiste, je déteste cet homme ! (rires)

Les thématiques principales des textes me paraissent assez sombres et optimistes à la lecture des titres sur la condition humaine. Où se trouve finalement l’espoir pour vous ? Dans la rebellion, la constatation ou autre chose ?
Mugen : 
dans la constatation.
Akonit : 
on a toujours de l’espoir et il faut le garder, autrement il te suffit de prendre une corde et de te pendre. On voit bien que c’est le bordel, la merde, mais malgré tout il faut garder une part d’espoir ou tu ne fais plus rien de ta vie. On encourage chaque jour des gens à faire ce que l’on fait, à réaliser leurs rêves. Les gens n’osent pas, mais il faut se donner les moyens de les réaliser. Arrêtez de vous renfermer avec vos œillères, d’avancer tout droit car un jour tu pètes un plomb. Il n’est jamais trop tard pour réaliser un rêve.
Mugen : 
on te dira pas ce qu’il faut faire, on va seulement exprimer nos sensations, notre sentiment, notre opinion. Si ça nous fait chier, on va te le dire. On aimerait que cela se passe autrement, on va donc l’amener sous une forme sombre comme dans « Tears from the Sky » mais à la fin du morceau, même si Akonit est noir dans ses paroles, la musique est assez claire, il y a un réveil.

La batterie reste lourde ?
Mugen : 
voilà, ça reste tragique c’est certain, on te dit ce qui se passe, à toi de voir ce que tu veux réellement faire.

J’ai relevé quelques phrases dans vos chansons : « on passe sa vie en prison, on est déjà en enfer », « de la douleur j’essaie de m’extraire », « démocratie tu m’obliges à me taire », «  je ne suis pas un esclave »… Vous semblez très critique sur notre société ! Tu peux développer ?
Akonit : 
nous critiquons toutes les sociétés à travers le monde. Nous sommes en 2015, il y a encore des gamins qui construisent des iPhones, tricotent des pulls, toi tu les achètes 600 euros, ils sont payés 1 euro et en plus il faut remercier ces gens-là de les avoir fait travailler pour nourrir leurs familles. C’est pour cela que l’on a écrit «Thanks for Nothing » : merci pour eux, c’est n’importe quoi ce monde. Maintenant les gens sont contents d’acheter un petit bracelet connecté, t’imagines bien que lorsque tu sors de prison, tu as un bracelet électronique. Les gens sont heureux de se faire pister maintenant, c’est affligeant. Avant, tu appelais avec ton téléphone, désormais c’est avec ta montre et tu regardes l’heure avec ton téléphone. Y a un problème !
Mugen : 
je le rejoins à 100 %, le système n’a pas été fait pour être dénoncé, mais être consommé, tu n’as plus besoin de réfléchir, tu dois faire ce que l’on te dit. Dès que tu commences à réfléchir, tu gênes. On n’a plus le temps de prendre le temps ! On est tellement robotisé avec un monceau d’habitudes, on s’autodétruit dans la vie de tous les jours.
Akonit : 
c’est de pire en pire.
Mugen : 
au-delà de l’album, on a des discussions continuelles sur la vie de tous les jours et on essaye de vivre, tout simplement. Je suis quelqu’un qui consommait beaucoup à un moment donné, je continue malgré tout car il faut bien vivre, mais on se limite et on se pose de vraies questions.
Akonit :
ce n’est pas seulement de la faute des mecs qui te pourrissent l’esprit. C’est aussi la responsabilité des consommateurs qui veulent être toujours les premiers. Ils ne prennent pas le temps de vivre et ils font chier tout le monde. C’est comme dans une colocation, si tout le monde fout le bordel comme ça, c’est mort. Et on est tous colocataire sur cette planète.
Mugen : 
les gens se classent et s’installent dans des cases, c’est terrible.

Et l’engagement politique alors ?
Mugen : 
il y a un truc qui me fait vraiment chier, moi en tant que chanteur : avec les gars, on fait seulement de la musique. Le système que l’on dénonce, il rentre dans la zic, c’est-à-dire qu’il touche le commercial avec des groupes qui ressemblent à des petits fours. On a compris, c’est de la variété, mais nous, on est dans un milieu indépendant, on ne fera pas énormément d’oseille comme des gros groupes et on vient nous faire chier pour savoir où notre musique se situe. Si on avait voulu s’engager par rapport à des opinions de tous les jours, on aurait fait quelque chose avec un classement, de la politique, du basket, on aurait tenu un canard pour dénoncer des gens. Eh bien non, on fait de la musique, on n’est pas contre tout et tout le monde, on n’est pas fâché, on veut juste essayer de faire réfléchir et d’ouvrir les yeux aux gens.

Pour vous, la musique est porteuse de liberté ?
Mugen : 
grave, on sera ni les premiers, ni les derniers. On n’a rien inventé et on fait comme on peut. Tu vas voir un concert d’Artweg, pas la boutique d’Artweg ! (rires)

Vous avez un titre à votre nom quand même ?
Mugen : 
le titre « Artweg » parle de nous. Si l’un de nous tombe, on tombe tous et on est unis.
Akonit : 
on n’aime pas être divisé, contrôlés mais s’il y en a un qui tombe, on va tous le ramasser et on va l’aider à se reprendre en main.
Mugen : 
et surtout il faut savoir que tu as le droit de ne pas cautionner. C’est juste un besoin de le dire et on a encore beaucoup de choses à dire.

(Mugen s’en va sur une autre interview)
Mugen : 
je vais vous laisser, ce fut un plaisir et je tenais à dire que cette personne à côté de moi est immonde, je le déteste ! (rires) Merci à toi et à tout à l’heure. Et comme beaucoup de choses que l’on rate, j’ai loupé la mousse au chocolat de ma mère, et je suis super énervé, elle est mortelle ! 80 % de chocolat ! (rires)
Akonit : 
casse-toi ! (rires) On ne comprend pas tout ce qu’il dit parfois ! (rires) T’as foutu la merde mec, il sait plus où il en est !

(Je suis paumé dans le fil de mon interview !)

Que peux-tu me dire sur ce qu’il s’est passé en studio lors de l’élaboration de l’album : l’ambiance de travail, quelques anecdotes ?
Akonit : 
c’est un pote – Julien, le chanteur de 91 Alls Star – avec qui on avait repris contact pour faire des scènes ensemble dont une au café de la Pêche à Montreuil, il y a un an et demi, bien avant d’enregistrer l’album, qui m’a dit qu’il avait du matos pour enregistrer et on a fait ça chez lui. On a eu d’autres propositions, mais finalement, c’était déjà en région parisienne et au niveau des tarifs ce n’était pas plus excessif que cela. On est très content du rendu final. On a bien rigolé, ce n’était pas facile tous les jours, surtout lorsque tu dois aller du 93 au 91 en camion, faire la navette et ramener tout le monde. Enfin je parle de moi, vu que j’ai le camion, en même temps, j’aime passer du temps en studio et voir ce que les autres font.

Vous avez déjà une belle expérience de la scène… Une anecdote ?
Akonit : i
l y en a toujours des anecdotes, tu vois, aujourd’hui j’arrive pour la journée promo, je suis malade, on n’a pas dormi, on avait du taf, mais obligé d’assurer le lendemain. L’anecdote du nom du groupe est pas mal, le batteur qui rentrait de soirée, il s’est endormi dans le train et a écrit un message sur son téléphone. Je faisais la chouille de mon côté et je reçois un SMS incompréhensible en langage bourré avec le mot « artweg » dedans et on cherchait à l’époque un nom de groupe. J’ai dit à mon bassiste de l’époque : « Ça te dirait Artweg ? » et il m’a répondu : « Vas-y, fait péter ! »

Qu’est-ce qui nourrit ton inspiration en dehors de la musique ?
Akonit : 
tout simplement le monde extérieur, la vie quotidienne.

Justement, les réseaux sociaux sont-ils importants pour toi ?
Akonit : 
la société leur a donné de l’importance, mais en fait c’est n’importe quoi. C’est comme si tu avais le casier judiciaire de chaque individu à la vue de tout le monde. Les gens mettent vraiment des imbécillités sur la toile, ils parlent sans réfléchir et lâchent des mots sans réaliser la gravité des choses en pensant que leurs paroles sont uniques au monde. C’est bon, on a éradiqué Hitler, c’est pas pour pour en avoir des milliards d’autres partout. C’est un truc de fou ! Sans parler des idées, « c’est moi qui ai raison, c’est moi qui ai raison ! », mais ferme ta gueule ! Tout le monde a raison mais vu le merdier dans lequel on est, il y en a beaucoup qui ont tort en même temps. Par contre, ceux qui ont vraiment raison on ne les écoute pas, on essaie seulement de les noyer, de les faire disparaître. Et puis vingt ans après tu te rends compte que le mec ne s’est pas suicidé, mais on l’a juste buté. Mais bon, l’histoire de l’homme est faite comme cela depuis le début. C’est la loi du plus fort et si la loi du plus fort c’est être un crétin, ont l’a dans le cul. Pour le groupe, Facebook est important, nous sommes obligés de passer par là par la force des choses. On y diffuse nos dates, les infos, etc., et pour tous les artistes quels qu’ils soient, c’est très bien. Après, ceux qui ne font rien, n’ont rien à montrer, ben appelle tes potes et va boire un coup avec eux, c’est bon, il faut arrêter. Trop de communication tue vraiment la véritable communication. On a peur de parler, tu es obligé de regarder dans un dico pour ne pas faire de fautes d’orthographe, il faut prendre confiance en soi et se sortir les doigts du cul ! En gros c’est une bonne machine de guerre !

Il y a d’autres cultures musicales ou artistiques que tu aimerais inclure dans tes futures démarches musicales ?
Akonit : 
notre dernier album est plus riche, plus construit, avec plus de couleurs, tout en restant dans le simple et l’efficace. Des vocalises que l’on ne faisait pas avant et au niveau musique c’est nettement plus travaillé. Pour l’avenir pourquoi pas, nous avons mis à l’écart « les machines » mais notre univers est vaste. À voir.

Dans votre duo vocal, c’est plus un battle ou vous délivrez en deux langues un message commun ?
Akonit : 
non, aucune battle, mais parfois il y a deux, trois messages dans le morceau, mais tous dans la même direction. Dans le titre « Drunk’n High » c’est la défonce, c’est une solution pour te détendre, mais elle ne doit pas être la solution de toute ta vie et il ne faut pas rester dans ce cercle-là. Si déjà tu te sentais pas bien, c’est fini pour toi !

Quels sont les retours du public ?
Akonit : 
à la Boule Noire, on a eu des super retours, après on sortait de résidence et nous avions super bien bossé le show. Nous sommes arrivés avec les nouveaux morceaux et la nouvelle tournure qu’a prise Artweg a plu, aussi bien aux gens qui ne nous connaissaient pas qu’aux autres. On est vraiment dans une bonne dynamique actuellement. Je n’ai pas entendu de mauvais retour, en général les gens ne viennent pas nous le dire. On nous a même dit : « Ce n’est pas notre genre de musique, mais on aime bien ! » et ça c’est cool. Quand tu vois des mecs un peu old school, heavy metal, tu vois que ce n’est pas leur tasse de thé et pourtant ils viennent nous dire qu’ils en reprendraient bien une petite !

Un petit mot sur l’artwork, la photo ?
Akonit : 
pour cette photo, il y a une anecdote. On avait joué au Zèbre de Belleville et après le concert nous avions une séance d’enregistrement au local pour préparer cet album. On a enregistré toute la nuit et lendemain il y avait une équipe de tournage qui venait pour faire le clip de « Human Bomb ». Cette photo date de cette époque. Le clip n’a jamais vu le jour, faute à des autorisations et l’impossibilité de trouver des endroits bien destroy, etc. On était rincés : concert, enregistrement, clip, sans dormir ! Et la photo du CD est un résumé de toute cette petite histoire.

Justement, qui a tourné le clip de « Drunk’n High » ?
Akonit : 
en fait c’est l’équipe de tournage du Metal Versus, c’est une petite télé-réalité que notre pote bassiste a mis en place. Il prend cinq musiciens dans le metal de groupes différents et leur propose de les enfermer deux jours dans un studio sans se connaître et pondre un morceau. Il fait plusieurs cessions et par la suite, il y a un jury. Il a une véritable équipe de tournage qui filme durant deux jours toute l’évolution du morceau et c’est super intéressant. C’est riche en expérience pour eux et en plus ça leur fait de la promo. C’est donc cette équipe qui s’est occupée de tourner le clip.

Que t’inspire la scène rock française actuelle ?
Akonit : 
elle revient en force, il y a toujours beaucoup de merde, mais l’on entend de plus en plus de qualité. Les Tagada Jones, Lofofora, Mass Hystéria, X-Syndicate, tous ces groupes qui ont de la bouteille sortent encore du béton, eh bien ça t’encourage.

Je te laisse le mot de la fin…
Akonit : 
on attend beaucoup de monde à nos concerts pour faire la foire. On vous attend pour foutre le feu !

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Image Twitter

Vous commentez à l’aide de votre compte Twitter. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s

Propulsé par WordPress.com.

Retour en haut ↑

%d blogueurs aiment cette page :