- 18 juin 2019 – Le bus Palladium (Paris)
- Texte et photos © Christophe Favière
- Merci à Kriss (Maximum Tour) pour l’accréditation
Cela faisait un petit moment que nous n’avions pas été assister à un concert des Dätcha Mandala, à l’époque, ils sortaient leur premier EP et travaillaient avec Dre Gipson (ancien clavier de Fishbone) et le regretté Chinois (leur ingénieur du son). Depuis, les Bordelais ont parcouru un sacré bout de chemin et se sont forgé une bonne petite réputation de groupe de scène qui leur a valu d’ouvrir pour Les Insus au Stade de France, rien que ça ! Alors nous sommes allé au Bus Palladium en ce mois de juin, histoire de prendre la température et de vérifier par nous-même. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que la température est toujours vers les sommets avec le trio ! Leur son, encore plus puissant, nous plonge directement dans une ambiance Zeppeliniène au cœur des années 70. Le déluge de décibel est renforcé par l’énergie que mettent les Dätcha à maltraiter leurs instruments. Techniquement, le progrès est, là aussi, bien audible. La guitare de Jérémy semble faire partie de lui (ou le contraire !) et il enchaîne les solos avec une facilité et une perfection déconcertante. De son côté, Nico, à la voix toujours aussi haut perchée et cristalline assure la rythmique sur son éternelle basse Rickenbacker. Derrière les fûts, JB ne lâche pas son sourire et sa frappe de bucheron est d’une précision diabolique. La setlist alternant entre vieux et nouveaux morceaux est juste parfaite. Même lorsque Nico s’arme de sa sèche pour un petit moment calme, le public reste sous tension, et malgré l’électricité ambiante, il se dégage une énergie ultra positive pleine d’amour et de fraternité. Pour résumer, un concert des Dätcha Mandala reste une grosse claque de pur Rock ‘N’ Roll 70’.
Setlist : 1. Stick it out, 2. Uncommon travel, 3. Mojoy, 4. Mother god, 5. Who you are, 6. On the road7, 8. Anahata, 9. Eht bup, 10. Human free, 11. Moha, 12. Kashmir, 13. Pavot
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